La source est l’élément qui va ” lire ” la musique enregistrée, soit sur un support, on parle alors de musique matérialisée, soit directement dans les ondes ou dans le net, on parle alors de musique dématérialisée.

 

Dans l’ordre chronologique sont donc apparus, pour la musique matérialisée : disques vinyles, bandes magnétiques, compact-disc et cartes mémoires, et pour la musique dématérialisée : la radio-diffusion ( terrestre ou par satellites ) et la diffusion par le réseau internet.

Pour toutes ces formes de musiques à ” lire ” il existe donc des appareils de lecture, ce sont les différentes sources.

A notre époque les magnétophones ne sont plus utilisées que par des propriétaires de documents sonores uniques ( comme des enregistrements personnels ), ou pour les nostalgiques du support, ils sont très peu nombreux.

 

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Le tuner est encore très présent dans les foyers ( c’est une radio en fait ) car c’est une source qui permet de découvrir une multitude d’enregistrements, ainsi que les analyses de spécialistes en musicologie. Les styles musicaux proposés sont nombreux, certaines radios étant spécialisées dans un genre musical ( classique, jazz, variétés … ). Dans le marché de l’occasion ces tuner sont très abordables ( quelques dizaine d’euros ).

 

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Le lecteur de CD se retrouve un peu aujourd’hui dans la situation de la platine vinyle il a 30 ans : ce support matérialisé est délaissé au profit de la musique dématérialisée. La qualité de restitution d’un lecteur CD est très dépendante de sa performance électronique mais aussi mécanique (erreurs de lecture), c’est pourquoi certains coûtent très chers. Cette source, qui apparait maintenant comme dépassée, présente encore l’intérêt du ” rituel ” qui n’existe plus avec le dématérialisé : sortir le disque de sa pochette, lire le livret qui comporte les photos, les anecdotes de l’enregistrement …

 

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La platine vinyle vit actuellement un moment de grace, une résurrection …. Les raisons de ce renouveau sont multiples, avec  certes un peu l’effet de mode du vintage, mais aussi la passion du bel objet et la magie du disque qui tourne ( une pochette de vinyle c’est de l’art graphique … ) et surtout l’évident naturel de la restitution sonore, qui manque souvent avec les enregistrements numérisés …

 

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Le Digital Audio Player ( DAP ) est un lecteur de fichiers numériques, c’est un peu une source intermédiaire en le CD et la musique dématérialisée. Cette source, qui au départ est concue pour une utilisation nomade ( c’est le walkman des temps modernes ) peut trouver une place intéressante comme source dans une chaine Hi-Fi. Son rapport qualité/prix est indéniable, car, à la différence d’un lecteur CD qui doit lutter contre les parasites de son alimentation secteur et corriger en continu les erreurs de lecture du disque, ici on récupère un message numérique quasi intact. On peut l’utiliser comme source numérique ( sortie digitale ) directement avec un amplificateur numérique, ou par l’intermédiaire d’un DAC pour un amplificateur classique, ou l’utiliser comme source classique ( sortie ligne ) directement avec un amplificateur classique. Un inconvénient est lié au travail en amont qu’il faut faire pour ” remplir ” les fichiers dans la carte mémoire, soit en récupérant les musiques dans l’ordinateur, soit en ” rippant ” ses CD ( avec un logiciel comme EAC … ).

 

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Les lecteurs réseau ou serveurs sont des sources qui permettent de lire de la musique dite dématérialisée. Ce sont donc des appareils connectés au Net et capables de récupérer, par l’intermédiaire de logiciels ( embarqués ou dans l’ordinateur ), les innombrables documents sonores de la banque de données qu’est Internet. Bien que ce soient des données numériques ( des 0 et des 1 ) il est rapidement apparu que la notion de performance existe aussi car d’une part ces 0 et 1 doivent être ré-associés avec le bon ” rythme ” ( ce qui implique avoir une bonne ” horloge ) et d’autre part les transmissions de ces 0 et 1 peuvent être perturbées par des parasites ( comme les EMI … ). Donc il existe bien différents niveaux de qualité dans ces appareils et un lecteur réseau de ” haute-fidelité” coûte quand même assez cher. Un avantage est indéniable : avoir accès à une banque de données quasi infinie.

 

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Les caractéristiques techniques des sources sont des données concernant des paramètres souvent très abstraits pour le commun des mortels : rapport signal/bruit, diaphonie, distorsions harmoniques, jitter …

Ainsi, une fois qu’un type de source est décidé ( ainsi que la somme d’argent allouée ),  le choix se fera essentiellement ” à l’oreille ” ( et ” à l’oeil ” pour une platine vinyle ! … )  peut-être en tenant compte de critères ” de valeurs ” comme par ex. une fabrication Française, voire artisanale … !