Ces câbles permettent de relier les sources à l’amplificateur.

 

Hormis dans les chaines vendues complètes ( type mini-chaîne ) ou quelquefois avec le lecteur ( généralement d’entrée de gamme ) ces câbles ne sont pas fournis, il faut donc les acheter à part.

La longueur gagnera à être ” ajustée ” une fois le positionnement des éléments définis, un câble altère toujours un minimum le courant qui passe dedans et, comme pour le café en poudre,  c’est pas la peine d’en rajouter !

Le critère technique de choix est celui du type de connecteurs à relier, on distingue principalement :

– le câble ” analogique asymétrique ” RCA/RCA, très fréquent, qui va servir à relier un tuner, un magnétophone ou un lecteur de CD à un amplificateur.

– le câble ” analogique symétrique ” XLR/XLR qui assurent les mêmes liaisons que les précédents et est plutôt utilisé pour de grandes longueurs ( très utilisés en sonorisation ), seuls les appareils Hi-Fi plutôt haut de gamme possèdent ces connecteurs.

– le câble ” analogique asymétrique ” Jack/RCA, qui va servir à relier, par ex., un DAP à un amplificateur.

– le câble ” numérique asymétrique ” RCA/RCA ( SPDIF – 75 ohm ) qui sert à relier des appareils numériques, ex un drive CD avec un convertisseur ( DAC ).

– le câble ” numérique symetrique ” XLR/XLR ( AES/EBU – 110 ohm ) qui assure les mêmes liaisons que le précédent et est plutôt utilisé pour de grandes longueurs, seuls des appareils Hi-Fi plutôt haut de gamme possèdent ces connecteurs.

– le câble ” optiqueTOSLINK/TOSLINK qui sert à relier des appareils numériques et qui est souvent une alternative au câble numérique.

Ce sont surtout les critères technologiques ( matériaux, architecture … ) qui vont faire le prix du câble, et, à la différence des câbles secteur, on peut quand même trouver une pseudo-corrélation entre satisfaction et coût : on en a pour son argent, mais pas toujours de façon proportionnelle, il faut dépenser beaucoup plus pour avoir un peu mieux …

Il faut donc commencer par déterminer quels câbles ( et quelles longueurs ) sont nécessaires.

Ensuite, et comme pour les câbles haut-parleurs, il faudra se fixer une limite de prix ( par ex. 5 % du prix total de la chaîne ) car ça peut vite flamber et dépenser le prix d’un beau living, voire d’une voiture, dans des bouts de fils doit être un acte réfléchi …

Une fois encore, il faut éviter d’avoir des aprioris à propos des matériaux utilisés ( cuivre pur, argent pur, cuivre argenté … ), sur son système Jean pourra préférer la restitution avec des câbles en cuivre pur plutôt que celle avec ceux en argent cryogénisé, ce sera l’inverse pour Paul…

Pour les liaisons numériques, il ne faut pas hésiter ( lorsque les appareils en sont équipés ) à essayer des câbles numériques mais aussi des câbles optiques qui souvent procure une plus belle restitution encore ( on parle ici de câbles optique Hi-Fi en fibre de verre véritable ) * …

 

A la différence d’une cellule phono, un câble de modulation peut se prêter et s’acheter d’occasion. Le mieux est donc d’essayer les câbles des copains chez soi, si possible sur des durées représentatives ( 2/3 semaines ). Des vendeurs professionnels comme ” Hi-Fi câbles “ ** ( j’ai pas d’action )  proposent le prêt sous caution : L’essayer c’est pas toujours l’adopter …

En résumé :

– Determiner les types et longueurs

– Se fixer une limite de prix

– Préférer la liaison optique en numérique

– Faire les essais, par prêt, sur au moins 2/3 semaines

 

* : voir mon post sur le retour d’expérience de l’ami Jean-Marie

** De nombreux artisans Français proposent des câbles de qualité, c’est pas plus mal si nous pouvons les faire (sur)vivre …